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La grande démission à la française ?

Ilana

A l'instar des américains, des milliers de français insatisfaits démissionnent.


Plus d'un million de Français ont quitté leur emploi volontairement, en six mois, fin 2021 et début 2022, selon la DARES.

La crise sanitaire a bouleversé au niveau mondial le marché de l'emploi. Les Etats-Unis ont les premiers été confrontés au "Big Quit". Ce phénomène arrive désormais en France.

Les raisons sont multiples :

- les salariés ont souffert de la manière leur entreprise a géré la pandémie du point de vue de l'organisation du travail ou de la considération de leurs collaborateurs.

- l'équilibre vie professionnelle/vie personnelle a été questionné plus que jamais depuis deux ans.

- la crise a entraîné une vraie rupture dans un quotidien effréné qui conduit à se poser des questions sur le sens de l'engagement professionnel, sur ses aspirations, sur la notion d'accomplissement professionnel.

- la reprise économique post-covid : "Le taux de démission est un indicateur cyclique. Il est bas durant les crises et il augmente en période de reprise", explique la DARES, qui estime donc que cette hausse du taux de démission est "normale", dans le contexte de reprise économique post-Covid. "Durant les phases d’expansion économique, de nouvelles opportunités d’emploi apparaissent, incitant à démissionner plus souvent", poursuit l'institut de statistiques. Cette tendance est d'ailleurs similaire à celle observée aux Etats-Unis, où le taux de démission rapporté à la population est élevé sans être "inédit". (source radiofrance.fr)

Parmi les "démissionnaires", environ 470.000 quittent un poste en CDI, soit 90% des démissions. Parmi les raisons : changer de travail, chercher un autre emploi ou encore se retirer de la population active.

Ces démissions ne semblent pas pour autant révéler une fuite de l'emploi d'après la DARES car le taux d'emploi en France ne cesse d'augmenter. Le marché souffre de difficultés de recrutement dans l'industrie comme dans les services. Ainsi, cela créé des opportunités d'emploi.

Plusieurs bonnes nouvelles :

Environ 8 démissionnaires de CDI sur 10 au second semestre 2021 sont en emploi "dans les 6 mois qui suivent".

Le rapport de force est favorable aux salariés : les salaires à l'embauche sont susceptibles d'augmenter

Les entreprises cherchent à améliorer les conditions ou l'organisation de travail : plus d'avantages, semaines de quatre jours, souplesses horaires, remote, etc...


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Ce phénomène s'explique par la reprise économique post-covid

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